Les activités des eurodéputés prouve l’inutilité du non cumul des mandats !

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Alors que la loi du 14 février 2014 entendait « moraliser » la vie publique en interdisant le cumul des mandats, les faits nous montrent qu’il n’en est rien, et c’est pourquoi Marie-France Lorho a récemment proposé de l’abroger.

Selon l’ONG Transparency International, 31% des députés du Parlement européen ont ainsi touché des revenus en plus de leur salaire d’élu : que ce soit en occupant le poste de directeur d’entreprise, administrateur de société ou en participant à des émissions de télévision. Leurs emplois parallèles mettent ainsi à mal une loi censée augmenter la disponibilité des députés. Les révélations de 2011 quant à l’argent reçu par trois eurodéputés en échange de dépôt d’amendements alourdissent le constat, un code de bonne conduite à dut être introduit par l’administration du parlement afin d’éviter tout lobbying. Mais comment l’empêcher alors que les députés représentent leurs propres intérêts financiers ? En 2013, 200 amendements venant directement de groupes d’intérêts étaient encore proposés par un eurodéputé. L’inutilité du non cumul des mandats est ainsi attestée, c’est pourquoi Marie-France Lorho a proposé un retour au cumul, pour des députés plus proches des localités et de l’intérêt réel des habitants.

Entre les députés proposant des amendements pour des groupes d’intérêts et ceux défendant l’intérêt des localités ; entre les députés présents dans leurs entreprises et ceux occupés à écouter les revendications de leurs électeurs ; entre les députés hors-sols motivés par leurs revenus et ceux honnêtement rémunérés pour leur travail : Marie-France Lorho défend l’intégrité de la fonction de député, en proposant le retour au cumul des mandats.

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