Immigration : quand les Français doivent réparer les défaillances de l’Etat !

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« Et si j’accueillais un Mineur Etranger ? L’Atelier Logement Solidaire propose l’accueil de mineurs non accompagnés (adolescents arrivés seuls sur le territoire) en famille solidaire et citoyenne. » C’est avec cette déclaration que le département du Puy-de-Dôme invitait, à la fin du mois de novembre, ses ressortissants à pallier aux défaillances de l’Etat et de ses échelons territoriaux ! Face à la saturation des places d’hébergements disponibles, l’administration se tourne vers les Français pour résoudre la situation calamiteuse dans laquelle le gouvernement Macron a plongé le territoire. En incitant toujours plus les flux migratoires, en facilitant l’accès aux droits des populations fraîchement arrivées sur le territoire au détriment de la population autochtone, l’Etat a engendré cette surpopulation migratoire, mettant en danger les vies mêmes de ceux auxquels il prétend porter secours. 

Le concept de cette « adoption » du « mineur isolé » ? L’hébergement de la personne immigrée par un particulier « soit à temps plein pour une période de six mois à un an renouvelable, soit de manière occasionnelle pendant les vacances et les week-ends »… Le tout contre une indemnité journalière versée à la famille d’accueil. Une nouvelle charge dont le coût à supporter par le contribuable n’est pas encore connu…A l’heure où l’Etat a appelé de ses voeux la création de nouvelles places d’hébergement pour les immigrés sur l’ensemble du territoire pour désengorger l’Ile-de-France, ce nouveau dispositif coûteux constitue une nouvelle preuve de la défaillance d’un Etat prêt à peser tant économiquement que socialement sur les foyers français. 

Alors que la prestation pour les demandeurs d’asile s’élève à 204 euros par mois pour les personnes bénéficiant d’un logement et de 426 euros par mois pour ceux n’en bénéficiant pas, alors que l’on compte151 000 bénéficiaires de ces allocations, le budget induit par les mesures sur l’immigration se creuse, pesant sur les contribuables français sans aider des populations immigrées arrivées en un pays qui n’a plus les moyens de les accueillir. Consciente qu’il faut mettre un terme à ce scandale humanitaire comme à la gabegie financière qui en découle, Marie-France Lorho se mobilise à l’Assemblée nationale : elle proposera notamment une question écrite au ministre de l’intérieur pour lui demander « s’il compte renoncer aux graves orientations contenues dans le schéma national d’accueil des demandeurs d’asile et d’intégration des réfugiés ».    

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