Marie-France Lorho a interrogé le secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable, sur les suites données à la fusion du régime général et des régimes de retraite complémentaire Agirc-Arrco.
» Alors que l’Agirc-Arrco gère le régime dont il a la charge de manière équilibrée et responsable, le retrait de cette prérogative est incompréhensible, a souligné le député de Vaucluse. À l’inverse, le régime général est déficitaire : avec cette fusion, le Gouvernement espère-t-il disposer des réserves de l’Agirc-Arrco, dont les réserves représentaient près de 66,5 milliards d’euros capitalisés sur la fin de l’année 2019, voire 84,1 milliards en comptant la trésorerie ?
Par ailleurs, Mme le député s’est ‘interrogée sur la perspective spécialement courte que représenterait l’unification du régime de base et des complémentaires sous la houlette de la sécurité sociale, puisqu’une fois les réserves du privé fondues, le déficit continuera à se creuser. Elle a demandé au secrétaire d’Etat s’il comptait renoncer à cette fusion des régimes, aussi injuste pour les travailleurs du privé qu’éphémère pour la résorption du déficit de la sécurité sociale.