Les associations pro-immigration méprisent la sécurité des Français !

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Le début du mois de novembre a marqué la fin de l’état d’urgence en France. Une occasion inespérée pour les associations militantes de refaire parler d’elle. Il y a deux semaines, des associations saisissaient le Conseil d’Etat afin de faire part à l’autorité constitutionnelle de leur émoi : au goût de ces officines militantes, le rétablissement des contrôles aux frontières, que la France a prudemment souhaité renouveler, place notre pays en une situation d’irrégularité scandaleuse. « L’objectif premier, expliquent-elles dans un communiqué, est de limiter drastiquement la liberté de circulation des personnes migrantes au sein de l’Union Européenne ». De l’Anafé (Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers) au Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigrés) jusqu’à la Cimade (Comité intermouvements auprès des évacués), les plaignants déplorent la fouille systématique d’immigrés en situation irrégulière qui se voient, comme l’exige le respect du droit, intimés de rentrer chez eux…

Encourageant l’immigration massive, ces associations décrédibilisent la position officielle du pays en même temps qu’elles négligent la sécurité des Français. A l’heure où la menace terroriste guette, le maintien des contrôles aux frontières jusqu’au 30 avril prochain semble pourtant d’une évidente nécessité. Depuis le début de l’année, ce ne sont en effet pas moins de cinq attentats qui ont abouti, cinq qui ont échoué et douze qui ont été déjoués. « Le franchissement des frontières intérieures de l’Union Européenne demeure une stratégie des groupes terroristes », expliquait à raison la France au Conseil de l’Union dans une lettre datée du 3 octobre. Les pays européens victimes de flux migratoires massifs n’ont d’ailleurs que peu hésité, à l’instar de l’Allemagne, qui prolongera également le maintien des contrôles aux frontières.

Derrière des postures prétendument humanistes, ces associations militantes reprennent les arguments de commissionnaires européens chevronnés, certains que l’abolition des frontières constitue un impondérable de l’Union Européenne. « Schengen est vivant et doit le rester, car s’il meurt, c’est l’Europe qui mourra », avait ainsi affirmé Dimitris Avramopoulos. On rappellera à tout égard au commissaire aux affaires intérieures qu’il existait une Europe avant Schengen et que sa dissolution signerait moins la fin d’une UE déjà agonisante que celle de flux incontrôlables, comportant des risques d’immixtion de terroristes islamistes sur notre territoire.

 

 

 

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