Viol : un réfugié relaxé parce qu’il n’avait pas « les codes culturels »

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Marie-France Lorho a interrogé le ministre de la Justice sur le cas du réfugié originaire du Bangladesh accusé du viol d’une lycéenne de 15 ans. « En dépit des deux lourdes présomptions de culpabilité qui pèsent à l’encontre du prévenu, la cour d’assises a acquitté le réfugié, notamment au titre que ce dernier ne disposait pas des « codes culturels » pour comprendre qu’il imposait une relation non consentie à la jeune fille. Les experts ont ainsi jugé que le pays d’origine du réfugié, « où les femmes sont reléguées au statut d’objet sexuel », expliquait le comportement du criminel », a-t-elle souligné. « Le recours à l’argument des « codes culturels » risque de constituer un grave précédent judiciaire, encourageant le traitement différencié de l’acte criminel suivant l’origine du prévenu« , s’est-elle insurgée.

Retrouvez la lettre ouverte de Marie-France Lorho.

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