En marche, le parti du superficiel !

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La République en Marche piétine depuis des mois déjà. Elle rejoint d’une certaine manière la cause du groupe Altice de Patrick Drahi, du firmament de l’influence médiatique à la réalité de boursouflures liées aux performances réelles.

Le maintien au gouvernement de Christophe Castaner et le débauchage d’Olivier Dussopt très semblable à celui d’Emmanuelle Cosse sont encore là pour le prouver. C’est la superficialité qui devrait retenir l’attention des observateurs dans ces premiers mois d’exercice du pouvoir.

Superficialité, déjà, des réjouissances sur les chiffres du chômage à l’été alors que les enquêtes récentes montrent qu’aucune amélioration durable n’est à l’ordre du jour.

Superficialité sur une prétendue rigueur budgétaire quand nous demeurons parmi les très mauvais soldes budgétaires au sein des grandes Nations. Avec une dette publique à 96.9 % du PIB, la France est entre les mains de toutes les oligarchies financières.

Superficialité enfin sur le front de l’emploi. Les rodomontades sur les travailleurs détachés masquent à peine la réalité bien médiocre des résultats.

« Et en même temps » Arcelormittal et Petroplus n’en finissent plus de se désagréger sur le territoire national.

Peut-être Emmanuel Macron aurait-il pu obtenir quelques succès s’il s’était concentré sur l’économie réelle s’il avait été moins obsédé pour les entreprises de la Libye et le Brexit.

Mais pour cela, il eut fallu qu’En Marche n’entrât plus dans le vieux monde des partis politiques obèses : celui de la superficialité.

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