Le Vaucluse, à l’image de la France, est un territoire agricole. L’état de notre agriculture doit d’autant plus être la priorité du gouvernement qu’il se dégrade au fil des années. Depuis longtemps nos agriculteurs vivent dans une situation intenable. Ils sont pourtant garants de notre besoin le plus primaire : l’alimentation.
Consciente de cette réalité des plus concrètes et de la situation difficile de nos agriculteurs depuis bien longtemps, j’ai déposé plusieurs amendements[1] visant à, par le biais de la Loi de finances pour 2020, améliorer cette situation intenable.
Le gouvernement considère de son côté que « les chambres d’agriculture doivent participer à l’effort de réduction des dépenses publiques », comme nous l’a signifié Didier Guillaume, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, et justifie ainsi la réduction du budget pour les chambres d’agricultures à hauteur de 1,8 millions d’euros pour la seule région PACA. Les modestes efforts consentis pendant les débats sont insuffisants.
Les agriculteurs
font partie de ces catégories, comme les retraités, les infirmières et le
personnel médical, qui son méprisés et à qui l’on demande de faire toujours
plus d’efforts. Cela n’est pas acceptable et c’est pourtant ce qui transparait
dans le projet de loi de finance pour 2020, en l’état actuel de sa rédaction.
C’est pourquoi je me suis opposée à ce texte lors du vote ayant eu lieu le 22
octobre 2019 à l’Assemblée nationale.
[1] http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/2272A/AN/1684