Les peuples européens vent debout contre l’immigration massive !

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Ainsi l’accord a été passé. Hier soir, à Bruxelles, les vingt-huit États membres de l’Union Européenne ont annoncé avoir trouvé un consensus quant à l’accueil des vagues d’immigrés qui se pressent à leurs portes. Partout, on annonce que la tractation, pourtant encore bien indistincte, laisserait la possibilité aux pays qui ne le souhaitent pas une plus grande liberté quant au refus de l’accueil. Une disposition étonnante, en vertu de la position des peuples européens, unanimement hostiles à ces pressions migratoires.

L’étude menée durant l’été 2017 par l’institut Ipsos était à cet égard sans appel. Les inquiétudes des Européens face à l’immigration massive sont croissantes. « La question identitaire est capitale pour comprendre l’attitude des peuples européens vis-à-vis de l’immigration, commentaient la semaine dernière deux membres de l’officine dans les colonnes du Figaro. De l’Allemagne à la France en passant par l’Italie, c’est « la majorité absolue » de ces peuples qui ne croient pas à l’intégration des vagues d’immigrés.

En dépit des discours politiques ambigus, tous l’affirment : il y a trop d’immigrés pour 53 % des Français, 88% des Italiens savent qu’il y a eu une hausse migratoire massive ces cinq dernières années…. Quant aux Allemands, « 40% la citent parmi leurs trois principaux sujets de préoccupations pour le pays ». Dans la plupart des pays, « le sujet est devenu plus sensible », remarquent encore les deux auteurs de la note. « Il existe incontestablement une véritable crispation des Européens à propos de la question migratoire ».

Si l’impact de l’immigration sur l’emploi et la protection sociale constituent deux interrogations majeures, c’est surtout la question du terrorisme qui apparaît en filigrane sous les inquiétudes des Européens. Si 64% des Français pensent qu’il « y a des terroristes qui prétendent être réfugiés », ils sont 70% des Italiens à le penser, contre 76% chez les Allemands… Et en dépit des haros médiatiques, interdisant les populations de l’affirmer, cette infiltration a déjà fait ses preuves et constitue, à l’heure du retour des djihadistes du Proche-Orient en Europe, un sujet de constante alarme.

L’accord passé hier soir par l’Union Européenne reflète encore une fois le choix de gouvernements idéologues. Si les Italiens pourront partiellement retrouver une maîtrise de leur territoire, les Allemands et les Français, pourtant largement inquiets de ces déferlements migratoires, n’auront qu’à subir les velléités de leurs chefs d’État violant constamment l’opinion des peuples qu’ils dirigent.

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