Immigration : « La France n’a pas à privilégier les populations fraîchement arrivées sur son territoire à ses propres ressortissants ! »

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Marie-France Lorho a interrogé M. le ministre de l’intérieur sur la politique de déconcentration de l’accueil des demandeurs d’asile et réfugiés. À l’occasion de l’examen du schéma national d’accueil des demandeurs d’asile et d’intégration des réfugiés 2021-2023, le Gouvernement a fait connaître sa volonté de « mieux prendre en compte les réalités territoriales » concernant l’accueil des personnes immigrées.

Alors que les maux engendrés par la surpopulation migratoire sont nombreux, entraînant des actes de délinquance graves et des foyers d’insécurités pour les riverains (à l’instar de la « colline du crack » dans le XIXème arrondissement de Paris), l’État entend donc développer à l’échelle de l’ensemble du territoire français les problèmes rencontrés en Île-de-France.

À l’heure où les Français font face aux licenciements de masses, aux faillites des entreprises affectées par la crise sanitaire et à un chômage qui ne risque que de s’accroître dans les années à venir, le développement de telles mesures risque d’engendrer un accroissement considérable des flux migratoires sur le territoire et des budgets affiliés. La France n’a pas à privilégier les populations fraîchement arrivées sur son territoire à ses propres ressortissants.

Retrouvez la question écrite de Marie-France LORHO.

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