Fin des jouets genrés : le triomphe de l’indifférenciation sexuelle

Partager l'article

Ils le jurent : la charte qu’ils ont ratifié mardi n’aura aucun effet contraignant. C’est un appel à la bonne conduite, une déclaration hostile à ces Français vieux-jeux qui aiment à dispenser l’éducation qu’ils souhaitent à leurs enfants. Après l’interdiction de la fessée, l’accompagnement des mille premiers jours de l’enfant, le gouvernement Macron franchit une nouvelle étape : prôner, à travers cette Charte pour une représentation mixte des jouets, l’indifférenciation sexuelle au sein même de ces familles où il s’immisce constamment. Où il s’introduit en permanence pour réformer le cours naturel d’une vie sur laquelle il n’avait jusqu’alors aucune emprise.

C’est la marque d’un totalitarisme discret, qui s’insinue doucement dans tous les échelons de la vie des personnes, que de modeler les différents ressorts de la sphère intime à l’image de la pensée unique défendue par l’État. A l’approche de la Noël, les membres de ce royaume des bien-pensants a donc décidé d’exclure les jouets « trop » genrés, de ne tolérer les jouets marqués par une indifférenciation sexuelle explicite. L’enjeu : ne pas « exclure », éviter de « stigmatiser », ne pas « tomber dans le cliché ». La logorrhée égalitariste proférée par les signataires de l’Éducation nationale se met au service d’une intolérance d’État : celle de la famille naturelle, qui défend le droit aux enfants à être ce qu’ils sont naturellement et non de se faire dicter par un corps étranger à sa famille de choisir le genre qu’une pseudo construction sociale leur aurait octroyée.

L’État a tout prévu : il prendra en charge les enfants, en indiquant à des parents que le président juge « démunis, terrorisés », comment élever leur descendance. Il interdira à ceux-là de dispenser à leur progéniture une éducation où le bien n’est plus une vertu puisque le mal n’est plus sanctionné. Il leur dira, aussi, qu’ils peuvent choisir leur genre, puisque aucunes empreintes distinctives ne leur permettront bientôt de reconnaître le leur. Jusqu’où le gouvernement va-t-il s’immiscer dans les vies des familles ? Les pays confrontés naguère au totalitarisme en sont conscients : c’est dans les chapelles familiales que se trouvent le refuge contre la pensée unique. En s’y attaquant, le gouvernement perce le dernier bastion pour la liberté.

Plus d'articles